produisent sur vous la même impression, je vous annonce qu’Isabelle sera mon épouse, en dépit de vous.
Non, elle ne le sera pas, non ; dussé-je périr la première ! Je suis mère, et j’ordonnerai, à ma fantaisie, du sort de ma fille. (Elle sort.)
Scène VI.
J’ai achevé d’irriter son orgueil… Ah ! que du
moins l’innocente Isabelle ne soit pas la victime de sa
colère ! je la suivrai de loin : la soirée s’avance…
Je me tiendrai dans le voisinage de son appartement.
Mon ami ! je partage les applaudissemens que l’on vous prodigue ! vive à jamais l’auteur du Tartufe !
Eh bien ! que disent les méchans ?
Tout le monde vous rend justice. Que monsieur le comte de Frezza vienne nous dire à présent : la nature ! la nature ! voilà ce qui manque aux ouvrages de Moliere.
Le Comte est un ignorant, un partisan absurde du vieux costume.
Et votre ami Leandre qui disait aussi : il y a du bon, il y a du mauvais !