Pourquoi donc ce langage ?
Comment ! regardez-vous comme une petite dépense pour un homme ruiné, d’avoir une femme chez lui ?
Plus sa présence vous fatigue, plus vous devez songer à la remarier.
Que l’occasion ne se présente-t-elle de le faire ?
L’occasion ne peut se présenter plus à propos. J’aspire à sa main, et je vous supplie de me l’accorder.
Ayez son consentement, et je vous réponds du mien.
Je crois que je ne me flatte pas en vain de la voir y souscrire.
En ce cas, c’est une affaire faite. Je parlerai à Eugénie, et si vous voulez recevoir sa main ce soir, je ne vois plus rien qui s’y oppose.
Quand j’aurai son consentement formel, nous dresserons le contrat.
À quoi bon un contrat ? À quoi bon dépenser inutilement de l’argent ? Ne vaut-il pas bien mieux manger en famille celui que vous vous proposez de donner au notaire ?
Mais nous ne pouvons nous dispenser de dresser un écrit, ne fût-ce que pour stipuler la dot.