La dot ? Comment ! vous voulez et l’épouse et la dot ?
Eugénie, en se mariant avec votre fils, n’a-t-elle pas apporté chez vous une dot considérable ?
Le peu qu’elle a apporté a disparu depuis longtemps, et nous sommes ruinés de compagnie.
Seize mille écus dépensés, en deux ans !
On en a, ma foi, bien dépensé davantage. Jetez un coup d’œil sur l’état des dépenses que l’on a faites.
Je n’ai pas besoin d’examiner ce que vous avez dépensé pour elle. Mais je sais parfaitement que l’on doit la restitution de sa dot à une veuve restée sans enfans mâles.
Est-ce le projet de m’assassiner qui vous amène ?
Non ; c’est mon amour pour Eugénie.
Si vous aimiez la femme, vous seriez moins avide de la dot.
Ce n’est pas pour moi, c’est pour elle que je la réclame ; et, dans l’espoir de devenir son époux, je ne puis ni ne dois trahir ses intérêts.
Dispensez-vous de l’emploi, de procureur d’Eugénie auprès de moi ; je sais ce qu’elle peut prétendre et ce que l’on a droit d’exiger de moi. Il y a, et il n’y a pas de dot ; je veux, et je ne veux pas la donner. Ma