y en a, si je suis forcé de la donner, je prendrai du moins toutes mes suretés pour que la pauvre Eugénie ne se trouve pas un jour réduite à l’affreuse indigence.
Ma maison n’a-t-elle pas de quoi en répondre ?
Je vous dis franchement ce que je pense. Si l’amour seul de la personne vous engageait à songer au mariage, la dot vous causerait beaucoup moins d’inquiétude.
Je n’en ai parlé que par occasion.
Et je termine en quatre mots : donna Eugénie a été l’épouse de mon fils ; je lui tiens lieu de père ; et quand elle aura envie de se remarier, j’y penserai.
Et si elle est actuellement dans cette intention-là ?
Qu’elle m’en instruise.
Supposez que je vous parle en son nom.
Supposez que vous êtes Eugénie, et écoutez ma réponse : le comte de l’Isle n’est pas pour vous.
Pourquoi donc ?
Parce que c’est un avare.
Trève aux mauvaises plaisanteries : je ne les aime pas. Don Ambroise, expliquez-vous sérieusement.