Mon cher et brave Chevalier, partons. Il ne nous faudra pas une heure pour nous expliquer.
Ah ! parbleu j’oubliais une petite affaire qui m’appelle. On m’attend sur la place : je suis à vous dans l’instant.
Je vous accompagnerai, si vous voulez.
Oh ! je serais au désespoir de vous donner cette peine. Nous nous reverrons.
Je suis à vos ordres.
Adieu, mon très-cher don Ambroise. (Il l’embrasse.)
De tout mon cœur. (Il l’embrasse.)
Il en sait long, le cher Ambroise ! mais il n’a pas affaire à un sot.
Tout ceci n’est pas fort clair : mais je suis sur mes gardes.
Je donnerai avis de tout cela à Eugénie.
Que fait-il donc ? pourquoi ne pas partir ? (Haut.) Avez-vous encore quelque chose à me dire ?
Encore un mot, et je vous quitte. Écoutez en confidence, afin que personne ne nous entende. (À l’oreille.) Vous êtes un fin renard de la première classe. (Haut.) Votre très-humble serviteur.