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Page:Gomot - Histoire de l’abbaye royale de Mozat, 1872.djvu/30

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L’ABBAYE DE MOZAT.

déprédateurs qui ont méconnu les droits des religieux et en même temps l’autorité de ses deux prédécesseurs, Théodoric et Clodowig ; mais, touché par les prières de l’abbé Lanfredus et de la congrégation qu’il dirige, il veut lui restituer son antique splendeur et l’augmenter encore par des libéralités personnelles. En conséquence, il ordonne à tous les détenteurs des biens du monastère de délaisser immédiatement ce qu’ils possèdent, soit par eux-mêmes, soit par leurs pères, soit par leurs aïeux. Arrive alors une longue énumération des biens donnés par le comte Calminius et qui doivent être réintégrés dans le patrimoine de l’abbaye :

C’est d’abord l’église de saint Caprais, appelée Podangas, et située dans la ville de Limoges, avec les villes ou fiefs alentour, les serviteurs et les servantes, et tous les droits qui en dépendent ;

Une église située dans la vicairie de Brioude, appelée Vieux-Brioude, avec toutes ses fermes, ses possessions cultivées ou non cultivées, les terres et les eaux ; L’église de Saint-Victor, appelée de l’Hermitage, située dans la vallée de Dore, avec les serviteurs et toutes les possessions ;

L’église de Saint-Pourçain, nommée Bory, avec les forêts et les fermes, les fiefs et les terres en dépendant ;

L’église de l’apôtre Saint-André de Pagnans, située dans la vicairie de Latour, avec les fermes, les serviteurs et les terres adjacentes ;

L’église de Saint-Désiré, avec le fief de Lauriges, les