boucher, zébrées, tigrées, aux mamelles balayant le
sol. — Une cheminée, où sont peintes à fresque, deux
colombes portant une branche d’olivier. — De longs et
maigres ecclésiastiques, dans de grands manteaux
bleus, à collet de peluche noire remonté jusqu’au nez,
un coude saillant dans l’étoffe en avant de la poitrine,
et qui ressemblent à de cauteleuses
silhouettes de Basile. — Une ouverture
béante, dans laquelle sont entassés
des fagots, et au-dessus de laquelle
se lit : « Forno delle campane. » —
Dans la retraite d’un mur lépreux,
de maigres haridelles, réunies comme
pour relai, dans la cour d’une posada,
et un postillon, à la veste écarlate,
qui enfourche une de ces rosses, avec
ses grandes bottes, sous une madone
au cierge allumé.
Et une place entourée d’arcades, pavée de briques, une place qui a la forme et le creux d’une coquille, au fond de laquelle est un palais rouge, surmonté d’une tour blanche, dont le cadran de l’horloge est entouré d’amours peints, supportant les armes de la Toscane. Au milieu de la place sont exposés en vente : un paravent à la grossière imagerie trouée en plusieurs endroits, un cabriolet de voiture, un tableau sans cadre,