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Page:Goncourt - Histoire de Marie-Antoinette, 1879.djvu/262

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I

Situation de la Reine, au commencement de la Révolution, vis-à-vis du Roi, de Madame Élisabeth, de Madame, de la comtesse d’Artois, de Mesdames tantes, de Monsieur, du comte d’Artois. — Les princes du sang : le duc de Penthièvre, le prince de Condé, le duc de Bourbon, le comte de la Marche. — Le duc d’Orléans. — La Reine et les salons ; le Temple, le Palais-Royal, etc. — La Reine et l’Europe. — L’Angleterre. — La Prusse. — La Suède. — L’Espagne et Naples. — La Savoie, etc. — L’Autriche.


La Révolution commence.

Il convient de montrer d’abord la position de la Reine ; de chercher ses appuis, ou du moins ses consolations contre les passions déchaînées d’un peuple ; de dire sa situation vis-à-vis de son mari, de sa famille, des salons, des puissances, de Versailles, de Paris, de l’Europe.

Louis XVI aimait la Reine. Il l’aimait d’un amour que les Bourbons n’avaient accordé jusqu’alors qu’à leurs maîtresses ; et c’est une remarque fort