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Page:Goncourt - Histoire de Marie-Antoinette, 1879.djvu/284

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La Reine venait donc et amenait ce qui lui restait d’amis dans l’appartement de madame d’Ossun, très-rapproché du sien. Elle s’y trouvait libre, à l’aise, sans crainte de conseil et de domination ; et reprenant, avec sa liberté, sa gaieté et sa jeunesse, elle arrangeait chez madame d’Ossun de petits concerts, où elle faisait sa partie et où elle retrouvait un plaisir qu’elle ne connaissait plus[1].

La Reine, en s’éloignant du salon de madame de Polignac, n’avait pas gardé rancune à madame de Polignac ; elle l’aimait encore, et restait fidèle à son amitié. Mais la société de madame de Polignac, toute liée de parenté qu’elle était avec madame

  1. État de la maison de la Reine en 1789. Chef de conseil et surintendante. 1775. Mme la princesse de Lamballe. Dame d’honneur. 1775. Mme la princesse de Chimay. Dame d’atours. 1781. Mme comtesse d’Ossun. Dames du palais. 1740. Mme la marquise de Talleyrand. 1763. Mme la comtesse d’Adhémar. 1797. Mme la duchesse de Duras. 1771. Mme la duchesse de Luxembourg. 1775. Mme la duchesse de Luynes. 1775. Mme la marquise de la Roche-Aymon. 1778. Mme la princesse d’Henin. 1781. Mme la princesse de Berghes. 1781. Mme la duchesse de Fitz-James. 1782. Mme la comtesse de Polastron. 1784. Mme la comtesse de Juigné, surnuméraire. 1784. Mme la vicomtesse de Castellane. 1786. Mme la princesse de Tarente. 1788. Mme la comtesse de Gramont. 1788. Mme la comtesse de Maillé. 1789. Mme la duchesse de Saulx-Tavannes, honoraire.