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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/209

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hokousaï.

Les titres de cette série de la plus grande rareté, tantôt portent le nom d’un poète, tantôt le titre d’une poésie.

I. Dans un paysage montagneux, au bord de la mer, un poète chinois, une branche de saule lui servant de cravache, chevauche sur un cheval blanc, à la selle toute garnie de houppes écarlates : un cheval dont la blancheur se détache merveilleusement sur le bleu intense du lointain de la mer.

II. Le poète chinois Lihakou, appuyé sur un long bambou, avec deux enfants dans les plis de sa robe, est en contemplation devant une cascade, qui a l’air de tomber perpendiculairement du haut du ciel, une cascade aux bleus transparents, aux violets transparents de l’eau dans sa chute. Une planche d’une coloration sourde et comme patinée, d’un effet admirable.

III. Dans une anse de la mer, où est remisé un bateau, en face d’un rocher rose, à moitié perdu dans les nuages, et à la forme d’une architecture féerique, entouré de ses disciples, le poète chinois Hakou-rakou-tén, à qui l’on doit des poésies descriptives célèbres, est penché vers un batelier, qui d’en bas, semble le renseigner sur le site.

IV. Un Japonais qui traverse un pont, portant