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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/227

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hokousaï.

une couverture, laissant voir un bout de profil d’une vieille tête branlante, et que dépassent des jambes ayant la maigreur de jambes de phtisique. Et voici quelle serait l’origine de ce portrait. L’éditeur Souzambô ayant commandé à Hokousaï l’illustration des Cent Poètes, l’artiste, avant de commencer son travail, envoyait un spécimen, à l’effet de déterminer le format de la publication, et sur ce spécimen, son pinceau jetait ce portrait-charge.

XL

En 1833, Hokousaï publie Tôshisén Yéhon, les Poésies (de la dynastie) des Thang.

La première série, éditée en 5 volumes, comprend les poésies chinoises, en cinq caractères chinois par ligne, littéralement cinq mots.

La seconde série, éditée également en 5 volumes, et parue en 1836, contient le recueil des poésies, en sept mots par ligne.

Un sujet d’étonnement pour les Chinois, c’est l’exactitude avec laquelle Hokousaï, qui n’a jamais été en Chine, s’est assimilé le costume,