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hokousaï.

Si le texte de Gwadén est prêt, envoyez-le-moi, et quand vous m’enverrez la soie, joignez-y le prix de l’illustration des deux volumes de Gwadén. Quand vous viendrez, ne demandez pas Hokousaï, on ne saurait pas vous répondre, demandez le prêtre qui dessine, et qui est emménagé récemment dans le bâtiment au propriétaire Gorobei, dans la cour du Temple Mei-ô-in, au milieu du buisson (petit bois d’Asakousa).

XLIV

Tant de représentations de combats, de luttes corps à corps, de duels héroïques éparpillés dans tout l’œuvre d’Hokousaï, racontant le passé militaire du Japon ne satisfaisaient pas le maître. Sur la fin de sa vie, il voulut des albums particuliers, consacrés tout entiers à ces hommes de guerre à la fois terribles et doux, dont les Annales du Japon, nous décrivent le type dans ce portrait de Tamoura-maro :

« C’était un homme très bien fait ; il avait 5 pieds 8 pouces de haut, sa poitrine était large de 1 pied 2 pouces. Il avait les yeux comme un faucon, et la barbe couleur d’or. Quand il était