D’abord un dessin comique d’Hotei, le dieu des enfants, s’ouvrant de ses deux mains la bouche jusqu’aux oreilles, avec devant lui un petit Japonais qui lui tire la langue.
Puis des riens du tout, comme des champignons, comme un morceau de bambou, etc., etc., des merveilles d’un rendu comme produit par la fièvre du dessin.
Et au milieu de ces croquis, le dessin du dialogue d’un ministre retiré des affaires et d’un pêcheur où, dans l’épine dorsale et la gesticulation gouailleuse des mains de ce pêcheur, est donné comme l’accent de la phrase qu’il jette au ministre démissionnaire, disant qu’il a quitté le ministère parce que le monde a l’esprit à l’envers : « N’est-ce pas vous qui êtes à l’envers ? Moi, quand la rivière est trouble, je me lave les pieds dedans et, quand elle est claire, je la bois ! »
Les gravures de cette publication ont été republiées plus tard en couleur, en mauvaise couleur, sous le titre de Hokousaï Gwayén, Le Jardin des dessins d’Hokousaï.
En 1847, deux ans avant la mort de l’artiste, paraît Rétsoujo Hiakouninshû, Cent pensées de cent fidèles femmes, dont les cent figures