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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/284

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l’art japonais.

forme rigide ; lorsqu’elle est défleurie, sa forme est comme négligée ; lorsqu’elle tombe à terre, sa forme est comme abandonnée, désordonnée. » Et au milieu de différentes images, une planche d’orchidée, trois fois répétée, est comme la confirmation de l’idée un peu paradoxale du peintre.

Ainsi l’album Hokousaï Gwashiki, Méthode de dessin d’Hokusaï, publié avec la collaboration de ses élèves, d’Ohsaka, Sénkwakou-teï, Hokouyô, Sekkwatei, Hokoujû, Shunyôtéi, Hokkei, et où le préfacier fait ainsi l’éloge d’Hokousaï : « La peinture est un monde à part et celui qui veut y réussir doit connaître par cœur les diversités des quatre saisons et avoir au bout des doigts l’habileté du créateur. Le Katsoushika Hokousaï de Yédo aima cet art dès l’enfance, eut pour unique maître la nature, et il a pénétré le mystère de l’art, enfin c’est l’unique grand peintre de la peinture ancienne et de la peinture moderne. Depuis des années il a donné des albums pour servir aux élèves, mais des albums insuffisants aux demandes. Et aujourd’hui l’éditeur Sôyeidô a demandé au maître un nouvel et plus complet album qui servira de méthode pour la jeunesse. »

Et à la fin de toutes ces révélations sur l’art