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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/351

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hokousaï.

que déroulent des femmes, des enfants, Foukorokou et Yébisou. À la suite de ces projets, des déhanchements d’hommes prêts à donner un coup de sabre, des indications de vêtements de Shôki, qui sont comme les vagues d’une tempête ; et mêlés à ces croquis de la force et du mouvement, des pivoines doucement lavées d’une eau rose, et un dessin érotique représentant le dieu du Tonnerre, violant une danseuse vierge d’un temple, mais de l’érotisme se passant, comme disent les Japonais, dans le nuage.

Puis, c’est encore des dessins de grande proportion (H. 39 — L. 28), des dessins, où, au milieu d’éclaboussures de l’encre de Chine, quelques contours délicats sont finement tracés, comme avec une encre pourpre. Et beaucoup de dessins, à la plus grande partie au trait, avec un morceau terminé, ainsi que dans ce coq et cette poule, où seulement la queue du coq est lavée. Et des chevaux galopants qui ont l’air de licornes volantes.

Un album très curieux est un album contenant presque toutes les esquisses des impressions en couleur du Shashin Gwafou, comme le faisan doré, les canards mandarins, la tige de navet, l’homme en contemplation devant le vol de deux papillons, et encore les esquisses de la caverne du Fouzi-yama, des pêcheuses d’awabi