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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/44

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l’art japonais.

joli petit sourimono représentant une femme, que la vue d’un serpent a fait tomber sur le dos, une jambe en l’air.

Puis des bandes de grands sourimonos, où se voient des promenades de femmes dans la campagne.

1798


En 1798, de nombreux sourimonos, où, particularité curieuse, le cheval revenant avec l’élément de la terre dans le calendrier japonais, beaucoup des sourimonos représentent un cheval, et cette représentation du cheval va dans les sourimonos, jusqu’à la figuration d’une tête de cheval, faite par les doigts d’un enfant à travers un châssis.

Ce sont : un vendeur d’un joujou marchant sur une natte, et que regardent des Japonais ; deux enfants dont l’un fait danser, par-dessus un paravent, un pantin, que l’autre accroupi à terre contemple, les deux mains sous le menton ; un marchand de thé devant le temple d’Ouyéno à Yédo, avec un groupe de femmes et d’enfants ; des hommes et des femmes, se déguisant en dieux et en déesses de l’Olympe japonais ; une course de chevaux ; un grand paysage au