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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/80

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l’art japonais.

Mattiyama, d’où l’on découvre la campagne paysanne et maraîchère de Katsoushika. Enfin, nous voilà à Invinado, le quartier de la tuile et de la céramique. Là, nous abandonnons la Soumida, et Hokousaï nous mène à l’entrée du Yoshiwara, et nous promène devant les maisons aux grilles de bois, et dans les rues tout égayées de la musique des flûtes et des tambourins, la veille du Jour de l’An.

Car ce spectacle des deux rives de la Soumida, Hokousaï le commence au printemps d’une année, et l’achève à la fin de cette année.

XV

En 1801, Hokousaï qui quitte la signature Shunrô, pour prendre la signature Goummateï, publie :

Un Téngou tombé du haut de son nez dans le monde bête d’ici-bas, un petit livre fantaisiste, dont le texte est de Jakouseï. C’est l’histoire d’un de ces esprits aériens, de ces génies bons ou mauvais à l’interminable nez pointu, aux ailes de chauve-souris, si souvent représentés dans les albums japonais.

Du haut du ciel, un Téngou aperçoit une