pour faire un roman qui me tracassait depuis longtemps : le roman d’amour distingué de la femme comme il faut.
J’ai pensé, en voyant cet éventail, à faire une collection de toutes les élégances matérielles, morales, sentimentales de la femme d’aujourd’hui, et la collection faite, de bâtir mon roman idéal avec le dessus du panier des réalités chic.
— Maintenant que le haut du pavé appartient aux gniafs, aux pignoufs, à des canuts de Lyon devenus millionnaires, à des grands coulissiers de la coulisse, les choses n’ont plus besoin d’être fines, d’être délicates, d’être exquises, il ne leur faut plus que l’apparence de la richesse et de la cherté. Voilà l’explication de l’exécrable nourriture, à l’heure présente, des grands restaurants de ce temps.
— Quelqu’un me racontait, qu’une de ses parentes ayant été nommée dame d’honneur d’une princesse, sous Louis XVI, le jour où elle entra en charge, la dame d’honneur qu’elle remplaçait, lui demanda si elle avait fait sa toilette, et sur son étonnement, lui révéla le secret du mot. Toute dame tenue à un service de cour, prenait, avant de le commencer, un, deux, trois lavements, tant qu’il en fallait enfin, pour n’être plus distraite de son service, de toute la journée.
12 octobre. — Nous lisons aujourd’hui, quelques