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Page:Goncourt - Journal, t3, 1888.djvu/152

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toilette matinale de peuple d’une ancienne maîtresse.

— La musique au théâtre, au concert, ne me touche pas, je ne la sens un peu qu’avec le plein air et l’imprévu du hasard.

— À faire notre Catéchisme de l’art en aphorismes, et ne dépassant pas dix pages. Comme summum du Beau absolu : le Torse du Vatican.

— Je trouve qu’autour de nous, de jour en jour, dans notre monde, le respect de la postérité diminue bien. La littérature chez les hommes de lettres que je vois, ne me semble plus qu’un moyen de mettre le gratis dans beaucoup de choses de la vie. C’est comme un droit à un parasitisme n’apportant pas trop de déconsidération.

— Il n’y a que deux grands courants dans l’histoire de l’humanité : la bassesse qui fait les conservateurs et l’envie qui fait les révolutionnaires.

— Oh ! le Siècle ! Un ami, qui n’est pas un imbécile, voulait me soutenir, ce soir, que c’étaient les Jésuites qui avaient fait faire des obscénités aux Chinois.