et adressées à un ami mort. Correspondance d’un enthousiasme tout jeune, qui souffre quelquefois des revenez-y canaille de la nature primitive de la femme. Intercaler là-dedans le souvenir angélique de nuits d’amour, passées à l’hôtel de Flandres, à Bruxelles, nuits semblant bercées par l’orgue de l’église mitoyenne.
Donc la deuxième partie tout épistolaire.
Troisième partie. — Un jour d’hiver, un jour d’inoccupation, sur les cinq heures, la montée chez un marchand d’autographes qui a de la lumière à sa fenêtre. Un type à la façon de Laverdet, un cerveau d’ancien Saint-Simonien, légèrement malade, dont le possesseur porte son chapeau à la main, dans les rues. Peut-être fait-il son travail de dépouillement, à la clarté d’un nouvel appareil au magnésium, qui donne à son œil clair une clarté un peu aiguë, un peu surnaturelle… Il range des petits cahiers, un journal, qui lui a été vendu, après sa mort, par une sœur crapule de l’actrice, qui a passé sa vie à l’exploiter, et à vendre des autographes d’elle. Ces petits carnets, c’est la confession amoureuse de l’actrice, pendant ses amours avec les deux hommes.
Donc, la troisième partie, une autobiographie[1].
Tout ce qui reste encore à Paris de population, se tient au bas des Champs-Élysées, où le rire joliment bruyant des enfants, assis devant le guignol, monte
- ↑ Cette étude d’actrice parue, sous le titre de La Faustin, n’a été publiée qu’en 1882, et dans une forme différente de celle indiquée ici.