les habite ! » s’écrie-t-il. Là-dessus je lui dis : « Pensez-vous que dans le siècle prochain, il y aura peut-être des appareils pour voir tout ce qui se passe derrière ces murs, et y entendre tout ce qui s’y dit ? » Et en effet ce sera peut-être… Le miracle de l’instantané est un miracle tout aussi étonnant que pourraient être ceux-ci.
Mercredi 23 septembre. — À la suite d’une pêche où j’ai reçu sur le dos, en pleine Seine, un tel orage de pluie et de grêle, qu’il a fallu mettre les mains dans mes poches, pour qu’elles ne soient pas mises en sang par les grêlons, j’ai eu ce matin une crise hépatique, douloureuse en diable.
Jeudi 24 septembre. — Parlant à Daudet de l’optimisme de sa femme, je lui dis : « Oui, nous deux, hélas ! nous voyons les choses, le jour, comme les autres les voient, la nuit, dans une insomnie, après un cauchemar. »
Vendredi 25 septembre. — Ce soir, Valentin Simond racontait la dernière soirée de Delescluze, où il se faisait accompagner par lui au Comité de Salut pu-