siré… Eh bien, vous devez faire une ascension, le jour de votre mariage, je voudrais bien en être. — C’est convenu, à une heure à la mairie, puis le déjeuner, et rendez-vous à trois heures à la Villette. »
Il me marie et me dit :
— N’est-ce pas, c’est toujours convenu ?
— Non, Godard a eu un coup de sang, et l’ascension est remise.
Et, au déjeuner, Mme Godard lui annonce, que ce sera seulement un retard de quelques jours… Au bout d’une semaine, le départ est décidé… Je passe chez l’abbé, l’avertir que c’est le lendemain, je ne le trouve pas, on me dit qu’il est à sa campagne de Saint-Maur-la-Varenne. Je laisse un mot, en lui disant de se trouver le lendemain, à la Villette, à six heures juste… Il ne vient pas, il n’était pas rentré à Paris. Un ami, qui était là, part à sa place… Mais voici le curieux : le vent nous pousse juste sur la Varenne, et là un calme nous y arrête… Nous étions à huit cents mètres… j’entends une voix, qui m’appelle par mon nom… nous étions juste au-dessus du jardin de l’abbé… nous ne le voyons pas, mais nous voyons très bien sa maison… Un moment l’idée de descendre et de le reprendre, mon ami en ayant assez… mais le vent revient… Le lendemain, nous étions à cinq heures à Spa.
— Et votre femme ?
— Elle ne voulait pas redescendre !
Cet intérieur des Brisson, un intérieur plaisant, aimable, où l’on sent du vrai bonheur conjugal, et