Page:Goncourt - La Fille Élisa, Charpentier, 1877.djvu/220

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connaissance encor et comme j’ai le tempéramen amoureux. J’étai tout de même, quand je me mettai à esperer les grandes Fêtes, il ï a longtemps, avant que je soi au régiment. Cependant j’étai bien croyant à tirer un bon numéro, j’avai mis trois doits en manièr de triangle dans la boète, j’avai touché les trois numéro et puis tirant le troisième, j’avai bien dit, insi comme on me l’a enseigné au païs : Mise, mouche, vul. Enfin c’est bien malheureux pour mon salut éternel d’être venu à Paris, puis de t’avoir rencontré toi ! Ah, que mon âme me dit des remord ! Mais c’est plus fort que moi que je ne puis mêtriser mes sangs. Alors, c’est convenu, puisque c’est ton plaisir, nous irons aux nids dans les bois, l’autre dimanche couran. N’AIMER QUE MOI tu l’as juré l’engagemen sur le crucifix. Élisa tes caresse sont gravé dans mon cœur. Ta bouche par ses serment leur a posé un cachet ardent. Élisa je t’aime, je t’idolatre, ma petite femme, avec un grand délire amoureux