Page:Goncourt - La Fille Élisa, Charpentier, 1877.djvu/30

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après laquelle, ― j’en ai encore les sangs tournés, ― grimpait, à tout moment, un rat gros comme un chat qui emportait son chicot de pain. C’est dans les baraquements du clos Saint-Lazare, là, vous savez, où il y a eu tant de vieilles maisons démolies... Puis ne voilà-t-il pas qu’un sacré polisson de salopiat de singe,... oui, le gagne-pain du petit savoyard de la chambre d’à côté... ne le voilà-t-il pas avec des plaintes, des gémissements, et toutes les satanées inventions de ces farceurs d’animaux, qui se met à imiter le travail de ma femme en douleur... et qu’à la fin des fins, il vous pisse par une fente sur les mignons... Une layette que vous dites, une layette, je vous en souhaite, c’est mon mouchoir de poche qui a été la layette... et quand le nouveau-né, il m’a fallu le laver, une poignée de paille arrachée dans le creux d’une paillasse, c’est avec ça que j’ai fait tiédir l’eau. »

Le plus souvent la cause des emportements de la mère d’Élisa était autre. Les accouchements