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Page:Goncourt - Les Frères Zemganno, 1879.djvu/355

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Cirque… il me regardait alors avec cet air, tu sais… l’air sérieux, sur leurs figures effacées, des gens qui veulent vous faire du mal dans les rêves… attends encore… et tous ces drôles de bonshommes, lorsqu’ils passaient tout près de moi, me montraient à demi, — ça durait un instant, — un espèce d’écriteau que je me penchais pour voir… et que je ne pouvais que très mal voir… mais que je vois maintenant… un écriteau où c’était moi dans mon costume de clown… avec les béquilles que tu m’as commandées hier. »

Et Nello s’arrêta brusquement dans son récit, et son frère resta, un grand et triste moment, sans trouver rien à lui dire.