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LXXXVI

Une nuit Nello s’éveilla.

Par la porte qui restait toujours ouverte entre les deux chambres, de sorte que lorsque l’un des deux frères ne dormait pas, il pouvait entendre la respiration de l’autre, Nello n’entendit rien.

Il se souleva sur son séant, tendit l’oreille. Encore rien. Il n’y avait dans la chambre de son frère, que le bruit de la vieille et grosse montre de leur père qui faisait le bruit des montres d’autrefois.

Sous le coup d’une de ces alarmes irraisonnées, qui viennent pendant les heures nocturnes aux soudains réveils, il appela une fois, deux fois Gianni. Pas de réponse.