de la villa Medici, où les soirées de musique avaient cette année-là le talent de jeunes gens qui promettaient déjà l’avenir de compositeurs célèbres.
Elle menait souvent Pierre-Charles là où il était si heureux, à l’Opéra de Rome, au Théâtre Apollo. Et quand arrivait le carnaval, il Santissimo Carnevale, elle promenait pendant trois jours, au milieu de la grosse joie du Corso, l’enfant charmant en son costume de petit garde-française, un peu ahuri par la bataille des confetti, mais dont le plaisir prit feu au dernier soir, voulant lui aussi éteindre les moccoletti, le petit bout de bougie que tous soufflent à chacun et que chacun souffle à tous au cri vainqueur de : Senza moccolo ! Senza moccolo !
XXIII
Madame Gervaisais s’était trouvée l’année précédente, en arrivant de France,