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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/164

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L’ART JAPONAIS

elles prennent un peu trop de la massivité de l’épithète portentosa, donnée par les Latins à leurs matérielles déesses, en même temps que leur grâce est plus tortillée, plus contorsionnée, disons-le, plus théâtrale.

Puis encore, ce n’est plus la discrète harmonie des colorations du maître. Il n’y a plus dans ces impressions, les transparences et les finesses des impressions d’Outamaro et de ses contemporains — c’en est fini enfin de ce je ne sais quoi, qui leur ôte l’apparence de papier peint, que vont avoir les impressions modernes.