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OUTAMARO

Je citerai enfin Les Enfants déguisés en six poètes. 1790. (Tôsei Kodomo Rokkasen), une suite de six planches, aux couleurs sourdes, amorties, où les rouges un peu brique, les jaunes un peu œillet d’Inde, les mauves un peu roux, les verts un peu olive, ont une petite parenté avec les couleurs que recherchaient les tapisseries Louis XIII.

Puis après ce sont : Les six poétesses — Les six belles figures de Yédo, composées aux six cours de la rivière Tamagawa. — Les cinq jours de fête. — Le concours de la fidélité des amoureux, etc., etc.

N’oublions pas parmi ces suites d’impressions en couleur, une seconde, une troisième suite de compositions, inspirées par les quarante-sept ronins.

N’oublions pas non plus la « Fabrication de la soie » ou plus littéralement : Les ouvrières du travail des vers à soie, Joshoku Kaïko Tewazagusa, une série inférieure aux Douze heures des Maisons Vertes, et aux Six enseignes des maisons de saké, mais une série qui a cependant une grande célébrité au Japon.

Cette monographie peinte représente, en douze planches, l’élève de ver à soie.