Page:Goncourt - Préfaces et Manifestes littéraires, 1888.djvu/102

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d’art. Cependant cette lecture nous avait, malgré nous, un peu rattachés à HENRIETTE. À ce moment, M. de Girardin venait de lire le SUPPLICE D’UNE FEMME chez la princesse Mathilde. Nous avions l’honneur d’être reçus dans ce salon. Nous pensâmes qu’une lecture, là, devant un public d’hommes de lettres, aurait peut-être chance de valoir à notre pièce une heure d’attention, la lecture personnelle d’un directeur de théâtre comme M. Harmand, qui avait succédé à M. de Beaufort, ou comme M. Montigny. La pièce fut lue. Elle souleva, dans le salon, des objections et des sympathies. Quelques journaux annoncèrent cette lecture, et, quelques jours après, nous écrivions à M. Harmand pour lui demander un rendez-vous. Nous attendions la réponse du directeur du Vaudeville, lorsque nous reçûmes la lettre suivante de M. Théodore de Banville, qui avait été l’un des