révolution, les épiciers ont fait nos documents bien rares.
Le lecteur ne doit pas s’attendre à trouver ici une suite de vies entières. Nous ne voulons point redire les biographies déjà dites. Nous voulons seulement ajouter aux recherches connues, aux documents publiés, l’inconnu et l’inédit, nous réservant de raconter d’un bout à l’autre, de peindre en pied, les personnages oubliés ou dédaignés par l’histoire.
Si peu que vaille notre tentative, elle est digne de la clémence du public. Elle mérite qu’on ne la chicane point trop sur son mode et son ordre, et qu’on n’exige pas d’elle plus qu’il n’est juste. Les autographes sont épars, disséminés par toute l’Europe. Les collectionneurs ne possèdent qu’une lettre de chacun. Bien des ventes se passent sans vous rien apporter sur l’homme que vous poursuivez. Il faut courir les bibliothèques, acheter, obtenir