maire ; Gerdès, qui manquait d’héroïsme, avait, de son propre mouvement, jeté le paquet d’affiches au feu.
C’était vraiment de la male-chance pour des auteurs de publier leur premier volume[1] juste le jour d’un coup d’État, et nous en fîmes l’expérience en ces semaines cruelles, où toute l’attention du public est à la politique.
Et cependant nous eûmes une surprise. Le monde politique attendait curieusement le feuilleton de Janin. On croyait à une escarmouche de plume, à un feuilleton de combat des Débats, sur n’importe quel thème, à un spirituel engagement de l’écrivain orléaniste avec le nouveau César. Par un hasard qui nous rendit bien heureux, le
- ↑ En 18 paraissait dans la première huitaine de décembre avec cette note au verso du titre :
Ce roman a été livré à l’impression le 5 novembre.
Sauf les couvertures, il était complètement imprimé le 1er décembre.
Au reste, — qui le lira ?