Page:Goncourt - Préfaces et Manifestes littéraires, 1888.djvu/248

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Depuis la publication de cette préface de la seconde édition[1], j’ai eu connaissance d’un article de l’AMATEUR D’AUTOGRAPHES (août 1878) dans lequel M. Dubrunfaut avançait qu’on ne connaissait pas le manuscrit autographe de Sophie Arnould. Si, sans aucun doute, du moins un fragment incontestablement de la main de Sophie, — les quatorze pages que je possède, — et où elle recommence trois fois l’histoire de sa naissance et de ses premières années. Seulement, alors je croyais à une suite autographe des Mémoires, peut-être perdue, peut-être enfouie dans quelque collection inconnue ; à l’heure présente je n’y crois plus guère ; je suis presque convaincu que la paresseuse artiste, que l’écriture n’amusait pas, s’est arrêtée à la quatorzième page, et que les

  1. Addition à la préface de la première et de la deuxième édition, donnée dans l’édition publiée par G. CHARPENTIER en 1885.