Page:Goncourt - Préfaces et Manifestes littéraires, 1888.djvu/92

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à la génération aux commodes d’acajou, le goût de l’art et du mobilier du XVIIIe siècle ?… Où est celui qui osera dire que ce n’est pas nous ? Et de deux !

« Enfin cette description d’un salon parisien meublé de japonaiseries, publiée dans notre premier roman, dans notre roman d’EN 18.., paru en 1851… oui, en 1851… — qu’on me montre les japonisants de ce temps-là… — Et nos acquisitions de bronzes et de laques de ces années chez Mallinet et un peu plus tard chez Mme Desoye… et la découverte en 1860, à la Porte Chinoise, du premier album japonais connu à Paris… connu au moins du monde des littérateurs et des peintres… et les pages consacrées aux choses du Japon dans MANETTE SALOMON, dans IDÉES ET SENSATIONS… ne font-ils pas de nous les premiers propagateurs de cet art… de cet art en train, sans qu’on s’en doute, de révolutionner