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Page:Goncourt - Quelques créatures de ce temps, 1878.djvu/299

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s quelques jours après la mort de M. Lebeau, l'organiste de la cathédrale, celui qui toucha l'orgue au mariage de mademoiselle Pinel, la demoiselle aux trois cent mille francs de dot.

La place de M. Lebeau avait été promise à M. Dujeune, le maître de piano des demoiselles Delchez, dont l'oncle était président du tribunal.

L'homme au carrik en arrivant alla à l'évêché.--On parla beaucoup d'une lettre qu'il remit à l'évêque.

Autour du 15 mars, ce fut une chose officielle que M. Dujeune était «sacrifié», et que l'homme au carrik lui avait pris sa place.--M. Mettret, qui était au conseil municipal, en exprimait tout haut son opinion chez madame Delchez, profitant de l'occasion pour dire: C'est encore Paris qui nous vaut ça!--et parler dix minutes contre la centralisation.

Au dimanche de Pâques, l'homme au carrik toucha l'orgue pour la première fois. Madame Maréchal, qui avait pris à Paris quinze leçons de Quidant, à vingt francs le cachet, dit «qu'il jouait des choses qui n'en finissaien