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OBLOMOFF.

encore une maison ici dans un bon endroit : cela vaudrait bien ta campagne. Après j’aurais hypothéquée la maison, et j’en aurais acheté une autre… Donne-moi seulement ton bien, et l’on entendra parler de moi dans le monde…

— Finis donc, et trouve-moi un moyen de ne pas quitter l’appartement, et de ne pas aller à la campagne, et que tout s’arrange… dit Oblomoff.

— Sauras-tu jamais bouger de ta place ? dit Taranntieff. Regarde-toi donc : à quoi es-tu bon ? en quoi es-tu utile à ton pays ? Il ne peut seulement pas aller à la campagne !

— Il est encore trop tôt pour que j’aille à la campagne, répondit Élie. Laisse-moi auparavant terminer mon plan des réformes que j’ai l’intention d’introduire dans la gestion de mon bien… Mais, sais-tu, Michée, dit tout à coup Oblomoff, vas-y, toi. Tu connais les affaires, tu connais les localités ; je ne reculerais pas devant la dépense.

— Est-ce que je suis ton intendant ? répliqua fièrement Taranntieff, et d’ailleurs j’ai perdu l’habitude de traiter avec les paysans…

— Que faire ? dit Oblomoff tout pensif, vraiment je ne sais.

— Eh bien ! écris à l’ispravnike : demande-lui si le staroste lui a parlé des paysans qui vagabondent, dit Taranntieff, et prie-le de passer dans le village ; en-