chez le coiffeur, un faraud, un étourdi, robuste comme un jeune âne, dont on disait qu’il aimait pour de l’argent de vieilles dames américaines qui viennent soi-disant jouir de la beauté de la mer et qui, en réalité, cherchent des aventures avec de pauvres gens.
— Dieu ! s’exclama ce mauvais garçon après avoir lu l’inscription, et ses joues s’enflammèrent de joie. C’est Arturo et Enrico, mes camarades ! Ah ! je vous félicite de tout cœur, père Ettore, et je me félicite, moi aussi. Voilà que j’ai encore deux compatriotes célèbres de plus ! Comment n’en serait-on pas fier !
— Ne bavarde pas trop ! avertit le vieillard.
Mais l’autre criait en gesticulant :
— Ah ! que je suis content !
— Qu’y a-t-il d’écrit sur eux ?
— Je ne peux pas le lire, mais je suis sûr que c’est la vérité. Les pauvres garçons doivent être de grands héros pour qu’on ait enfin dit la vérité à leur sujet !