soit ainsi encore longtemps ! » ajoute le vieillard aux lunettes.
— Que crie-t-il, ce vieux-là ? interroge la dame en laissant retomber ses bras.
— Attendez… Des bêtises… Ils parlent en dialecte napolitain.
« —… Il arrive donc à Moscou, il lui faut un gîte, et il s’en va chez une fille publique, ce Juif ; car, m’a-t-il dit, il ne pouvait aller ailleurs…
— C’est un conte qu’il t’a fait ! déclare le vieillard avec assurance et il esquisse un geste comme pour donner congé à l’orateur.
— À vrai dire, c’est aussi mon opinion.
— C’est une fable, assurément…
— Et ensuite, qu’est-il arrivé ? demande le plus jeune.
—… Elle l’a livré à la police, mais auparavant elle lui a pris son argent, pour avoir soi-disant abusé d’elle…
— Quelle infamie ! s’exclame le vieillard. C’était un homme qui se plaisait à inventer des histoires malpropres et voilà tout. Je