Page:Gottis - Le Jeune Loys, prince des francs ou Malheurs d'une auguste famille, Tome I, 1817.djvu/183

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même à votre époux, à vos fils, à votre famille… » — « Généreux Arnould, je voulais vous approcher plus près du trône, en vous donnant sa main ; mais un refus positif… » — « Sa main ! s’écrie-t-il, en tombant à genoux, et saisissant celle de la reine ! sa main ! Divine Ingonde, répétez encore ce mot délicieux ! ce mot si doux à mon oreille charmée… »

— « Seigneur, dit la mère de Loys avec fierté, votre amour vous égare ; vous oubliez dans vos transports, le respect que vous devez à votre reine, à l’épouse de Clodomir. » — « Eh ! comment pensez vous que je puisse l’oublier, Madame ? ne vous vois-je pas chaque jour prodiguer de douces caresses à vos fils, à ceux de mon rival, de cet odieux Clodomir ?… »