Page:Gottis - Le Jeune Loys, prince des francs ou Malheurs d'une auguste famille, Tome I, 1817.djvu/96

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nould est trop heureux de vous obéir… »

— « Ce n’est donc qu’à la majesté royale que vous accordez la vie de ce malheureux ? et la compassion n’y entre-t-elle pour rien ? Vous avez été trompé, j’en suis certaine : je ne pense pas qu’il ait fait résistance ; vos officiers ont abusé de leur pouvoir, et pour n’être pas répréhensibles, ils auront peint son crime prétendu sous d’odieuses couleurs ; mais, je me flatte que vous en croirez ma parole ; je réponds de lui. Me permettez-vous de vous faire rendre un nouveau compte de cette affaire ? » — « Oui, Madame ; puisque vous desirez qu’il revoie ses enfans, daignez permettre que j’en signe l’ordre à l’instant : les vœux que forme votre belle ame doivent