Page:Goudeau — Dix ans de bohème, 1888.djvu/209

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Existaient aussi — ô musique nécessaire ! — les chansons répétées en chœur[1].

Comme il y avait deux ou trois clans aux hydropathes : les poètes rêveurs, les versificateurs gais, les tintamarresques, et les fumistes, plus les braves auditeurs, les chansons adoptées sont de genre très divers.

D’abord, les deux marches hydropathesques, écrites par Georges Lorin ; voici quelques strophes du Bon Diable :

Des gens à très bonne tête,
Troubleurs de fête (bis)
Disent de moi bien du mal,
C’est égal !
Dans mon enfer on s’amuse,
Du moins je le crois ;
La grande reine est la Muse
L’Art est le grand roi…
Je suis bon diable !
Ah ! ah ! venez avec moi.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dans mon antre, on ressuscite
La réussite (bis) ;
On n’y chante point les vers
De travers.
Chacun descend dans l’arène,

  1. Dans son numéro du 10 septembre 1887, l’Intermédiaire des chercheurs demandait quelles étaient les chansons hydropathesques. En voici donc quelques-unes.