Page:Gougé - Le Troubadour, recueil de chansons inédites, 1824.djvu/73

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Tous les jeudis je me rends
Aux monuments de la gloire
Élevés en la mémoire
De tous nos braves Trajans.
Quand ma tournée est finie,
Je reviens clopin-clopant
Aux Enfants de la Folie[1]
M’y reposer un instant.
Moi, etc.

Les vendredis je parcours
Le boulevard Poissonnière
Pour trouver ma personnière
Qui s’y montre tous les jours.
Sitôt que j’ai vu la belle
Je lui tourne les talons
Pour ne pas être infidèle
Les vendredis aux Lurons[2].
Moi, etc.

Les samedis, pour dîner,
Je cours droit à Romainville ;

  1. Rue des Marais, n°. 8.
  2. Rue Jean-Jacques-Rousseau, n°. 20.