Page:Gouges-comediens-demasques.djvu/43

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vous en prévenir ; la comédie a tenu une conduite affreuse avec moi ; ma preuve en est évidente ; mes moyens sont forts et mes droits incontestables. J’ai employé les moyens les plus honnêtes, les plus nobles et les plus généreux, tous ont été infructueux. Vous-même, monsieur, vous m’aviez promis de me faire obtenir un tour ; vous êtes encore à vous occuper de votre promesse. La comédie me donne un tour ; elle me le retire injustement ; le mien arrive, on me fait un passe-droit.

« Je suis au moment de faire imprimer un mémoire de tous ces faits ; j’y joindrai cette lettre, si je n’obtiens pas de vous un acte de justice : je suis on ne peut pas plus redevable à tous vos soins. Cependant si j’avois pu en prévoir l’issue, que de peines, que de tourmens, que de sacrifices je me serois épargnés, sans compter les dépenses infructueuses que j’aurois pu mieux placer, en assistant des malheureux qui auroient fait du moins des vœux pour moi ». J’ai l’honneur d’être, etc.

Nous arrivons à la pièce la plus curieuse de cette comique affaire. Lisons la réponse de l’excellent homme.