ſcélérat de cette eſpece ; & dans le plus bas étage, l’homme peut ſe diſtinguer par ſes ſentimens.
Je ſuis de ton avis, Germeuil. Un ſerviteur qui penſe comme toi, & raiſonne avec autant de juſteſſe, eſt toujours sûr d’être eſtimé de ſon maître : mais dis-moi, que penſes-tu de mon Secrétaire ?
Ma foi, Monſieur, à vous parler franchement, malgré la bonne idée que j’ai de ce jeune homme, je crains qu’il ne s’entende avec ce dangereux la Fontaine.
Je veux les examiner de plus près, & je te charge même d’épier leur conduite. Ne perds pas de tems, vas porter cette lettre, & à ton retour, je t’expliquerai mes intentions.
Je pars.
Scène III.
Le Marquis de Flaucourt avoit ſes raiſons pour me cacher ce voyage ; il ſent bien que je n’approuverai pas la conduite qu’il tient avec ſa ſœur : mais voici la Fon-