offres, ſi je n’allois plus loin chercher un père que peut-être je ne retrouverai jamais ! Depuis deux ans que nous errons ſur les mers, nous n’avons pu le découvrir.
Eh bien ! reſtons dans ces lieux : acceptons pour quelque-tems l’hoſpitalité de ces Indiens, & ſois perſuadée, ma chère Sophie, qu’à force de perſévérance nous découvrirons l’auteur de tes jours dans ce Continent.
Cruelle deſtinée ! nous avons tout perdu, comment continuer nos recherches ?
Je partage ta peine. (Aux Indiens.) Généreux mortels, ne nous abandonnez pas.
Nous, vous abandonner ! Jamais, non, jamais.
Oui, ma chère Mirza, conſolons-les dans leurs infortunes. (À Valère & à Sophie.) Repoſez-vous ſur moi ; je vais parcourir tous les environs du rocher : ſi les pertes que vous avez faites ſont parmi les débris du vaiſſeau,