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Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/126

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entrevoir que rien ne lui répugnoit plus que l’approche du trône ; que la houlette flatteroit plus son cœur qu’un diadème, et que le sceptre lui paroissoit un fardeau trop pesant. Il le conjura seulement de conserver sa couronne, et de lui apprendre à régner par ses bons exemples, espérant que, quand il seroit son maître, il abandonneroit sa couronne à quiconque seroit jaloux de la porter, pourvu qu’il eût des vertus. Comme ils achevoient cette conversation, six jeunes garçons apportèrent au roi des vêtemens pour mettre en place des siens qui étoient mouillés ; tandis qu’il s’étoit entretenu avec son fils, on avoit élevé une tente magnifique, avec un lit dressé