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Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/24

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dans le tombeau élevé par son époux, qui, la voyant de retour, chercha tous les moyens possibles pour détruire les mauvaises impressions qu’elle paroissoit conserver contre la mémoire de l’infortunée Géroïde ; mais il eut la douleur de ne pouvoir y réussir. Il étoit bien éloigné de soupçonner quelle main lui avoit porté ce coup affreux, et lui préparoit encore un malheur plus funeste.

Cette méchante reine, qui ne perdoit pas de vue son projet, non contente d’avoir impunément perdu Géroïde, et d’avoir été l’instrument fatal dont le ciel s’étoit servi pour causer la mort de sa fille Zelmire, ne craignit point