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Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/262

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et respecté de son peuple ; qu’il se trompe lui-même quand il pense qu’il est fait pour régner seulement ; qu’il n’a eu que la confiance de ses égaux, quand on a déposé dans ses mains le pouvoir suprême : qu’il ne doit jamais abuser de ce dépôt sacré, et qu’il doit punir tout flatteur qui voudroit l’éloigner des principes d’un roi sage qui donne à son peuple un successeur digne de le remplacer. Je vais mourir, mon fils ; mais je vais revivre en vous, et puissiez-vous, un jour, avoir une fin aussi douce que la mienne ! À peine eut-il prononcé ces paroles qu’il mourut. La consternation se répandit dans tout le royaume ; mais la satisfaction de