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son instinct. Le mal est bientôt fait, mais il n’est pas si-tôt réparé. Le singe qui, avant cette catastrophe, étoit impérieux et vindicatif, qui faisoit trembler tous ses semblables, et qu’on n’osoit aborder, tomba dans la pusillanimité : une petite guenon le mène par le nez, car les singes ont leurs foiblesses comme les hommes.
Le prince se regardoit déjà comme fort heureux dans ses premiers voyages. Il avoit remis un sultan sur le trône, et il avoit délivré un singe. Il se disoit : Tout est soumis à la nature ; on ne peut fuir sa destinée. Ces réflexions le jettoient dans une rêverie, dont il ne se doutoit pas lui-même ; mais les femmes de la cour, qui