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Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/177

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lui des pierreries précieuses. Pour avoir ce jeune homme, dit-il, il faut agir avec ces gens-là comme avec un raccoleur, il n’aura point prononcé ses vœux, si l’on propose des présens pour le retirer de leurs mains. Tous les jeunes Derviches sortirent les premiers du temple : le vieux tenoit le jeune homme par la main. Amynthe ne reconnut pas d’abord son amant, à cause de son costume. Ô fatale entrevue ! cruelle destinée ! les deux amans se regardent et se reconnoissent. Le vieux Derviche, qui s’apperçut que le jeune homme rougissoit et versoit des larmes, lui adressa ces paroles : Réjouissez-vous plutôt ; vous êtes l’enfant des dieux, et vous n’au-